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Lettre économique de février 2021 - L'heure des comptes

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Au sommaire de cette lettre éco : un édito autour du Droit à l'alimentation, la tentative de rachat du groupe Carrefour par la société d’épicerie canadienne Couche-Tard, la conquête des vins bio...

Edito

A bas bruit, un nouveau coup de canif a été porté à l’encontre du libre-échange, et plus spécifiquement contre les Accords de Marrakech, signés en 1994 dans le cadre du cycle de l’Uruguay round du GATT, avant que ce dernier ne cède la place à l’OMC. Dans un contexte de crise sanitaire et économique, le bilan de la mondialisation s’alourdit. C’est l’enseignement que l’on peut tirer de la lecture du Rapport établi par Michaël Fakhri en septembre 2020, qui traite du Droit à l’alimentation, en application de la résolution 73/171 de l’Assemblée Générale des Nations-Unies.

Couche-tard et Carrefour : un rapprochement rêvé ou cauchemardé ?

La tentative de rachat du groupe Carrefour par la société d’épicerie canadienne Couche-Tard a soulevé un véto catégorique de la part des pouvoirs publics. Elle traduit aussi un certain paradoxe entre l’acceptation d’un accord de libre-échange de seconde génération comme le CETA, et la priorité donnée à la souveraineté économique dans les déclarations politiques.

La crise sanitaire va-t-elle remettre en question la conquête des vins bio ?

Fermeture du débouché de la restauration hors domicile, coup d’arrêt sur les exportations, diminution des moments de convivialité… à bien des égards, la filière viticole française n’a pas été épargnée par le séisme de la crise sanitaire, lequel fut en plus précédé par l’alourdissement des droits de douane infligé par les Etats-Unis. Alors que ce secteur connaissait une remarquable accélération de la production et de la consommation de vins biologiques, la pandémie va-t-elle venir jouer les trouble-fête ?

MERCOSUR ou MERCO pas sûr ?

Succédant au brésilien Roberto Azévédo à la tête de l’OMC, la nomination de la nigériane Ngozi Okonjo-Iweala comme Directrice générale, met un terme à plusieurs mois de vacance du pouvoir pour l’institution de Genève. Si l’optimisme d’une nouvelle ère de la gouvernance commerciale multilatérale ne peut qu’être mesuré au regard des années passées sans aboutir à un accord entre les quelque 165 pays membres, la réputation de Madame Okonjo-Iweala laisse entrevoir une éclaircie dans la régulation des flux commerciaux de marchandises.

Consultez la lettre économique de février 2021

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