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Lettre économique de février 2018 : Secteur laitier par gros temps

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Le secteur laitier a traversé une crise profonde durant trois ans, crise qui fut mise au jour au moment où les quotas laitiers ont été abrogés en avril 2015. L’effondrement des prix avait durement affecté les élevages laitiers en France, provoquant baisse du revenu, cessation d’activité, ou reconversion en bio ou en productions végétales . Les mesures prises par l’UE, notamment la maîtrise de la collecte, occasionnèrent un début de redressement des prix.

L’embellie très contrastée des prix semble toutefois précaire, puisque la production de lait est repartie à la hausse dans les grands bassins mondiaux de production. Outre l’affaire du lait infantile contaminé par la salmonelle, c’est bien cette reprise de la production qui fait craindre une nouvelle crise.


La puissance sucrière est brésilienne

Le Brésil confirme sa position de leader sur le marché mondial du sucre, tant en termes de production que sur les échanges. En 2017, il est encore le premier exportateur de ce produit avec près de 30 millions de tonnes, loin devant ses principaux concurrents. Il s’agit d’une tendance qui s’est enclenchée au début des années 1990, sous l’impulsion d’une politique publique très offensive et d’une parité monétaire du Real favorable. Toutefois, depuis deux ans, les exportations en valeur se sont repliées, au gré de la baisse du prix du sucre. Les projections 2025 montrent que le positionnement



Elevages bovins laitiers d’avenir : une maîtrise des charges nécessaire

Face à la fragilisation des exploitations bovines laitières françaises suite aux crises de ces trois dernières années, les acteurs du monde agricole initient des projets afin de donner des clés aux conseillers et aux agriculteurs pour rendre les exploitations plus robustes. C’est notamment le cas du projet « Agriculteurs fragilisés : objectif résilience ! » mené par les Chambres d’agriculture ou encore de l’étude financée par FranceAgriMer et menée par l’Institut de l’élevage, la Chambre d’agriculture de Haute-Marne et le BTPL à partir de données du RICA, d’INOSYS Réseaux d’élevage et d’ECOLAIT 1. Cette étude montre que la stratégie d’investissement pour accroître ses capacités de production dans le contexte de sortie des quotas laitiers n’est pas gagnante si, initialement, l’efficience n’est pas optimale. Afin d’augmenter sa robustesse, une exploitation doit d’abord optimiser toutes ses charges. L’étude propose des repères et des recommandations pour accompagner les projets des exploitations afin de gagner en robustesse.


Défaillances d’exploitations agricoles en2017 : encore une année difficile

En 2017, les agriculteurs français ont connu un moment de répit dans le tumulte des marchés agricoles. Et pourtant les statistiques des défaillances d’entreprises montrent que le nombre de procédures engagées par des exploitations agricoles a encore augmenté en 2017 ; c’est le signe que les difficultés auxquelles font face les exploitations agricoles sont plus profondes que la volatilité des marchés agricoles sans régulation.


Le Brésil en marche dans la compétition agricole mondiale

Le président brésilien Michel Temer a annoncé au début de ce mois de février le déblocage d’une enveloppe de crédits subventionnés à hauteur de 12 milliards de reales (4 milliards de dollars) par la banque centrale brésilienne. Cette nouvelle mesure de politique publique démontre à quel point l’économie brésilienne prend appui sur son secteur agricole pour s’affirmer dans l’économie mondiale.