Vous êtes ici : Accueil > Publications > Toutes les publications > Lettre économique de juillet 2022 : pandémie, guerre : la facture est lourde pour la zone euro

Lettre économique de juillet 2022 : pandémie, guerre : la facture est lourde pour la zone euro

Accéder aux flux rss de notre siteImprimer la page

Au sommaire de cette lettre économique des Chambres d'agriculture : Recensements agricoles : un tour du monde, clap de fin pour PFUE : avancées et incertitudes, l'énergie : talon d'Achille de l'Allemagne.

Edito - pandémie, guerre : la facture est lourde pour la zone euro

La pandémie a été à l’origine d’un sursaut collectif dans l’Union européenne, comme l’a montré l’adoption d’un Plan de relance de 750 milliards d’€, destiné à soutenir l’économie des 27, et surtout à accompagner le processus de transition vers une économie décarbonée. La guerre en Ukraine a aussi constitué un levier pour resserrer les rangs et pour afficher une unité relative entre les Etats membres, en particulier dans le domaine des sanctions envers la Russie. Deux indicateurs macroéconomiques récemment publiés par Eurostat indiquent toutefois que, quelques mois après, les résultats économiques sont préoccupants, notamment pour les 19 pays membres de la zone Euro.

Recensements agricoles : un tour du monde

En France, pour les observateurs de la statistique agricole, 2022 est l’année du recensement ; c’est pareil au Canada (nous l’avons vu dans le dernier numéro de notre Lettre Economique). Les recensements de l’agriculture sont des opérations très fréquentes à travers le Monde. La FAO fait un travail précieux de collecte des données et des méthodes de ces recensements ; grâce à ce travail nous pouvons faire un tour du Monde des recensements agricoles.

Clap de fin pour PFUE : avancées et incertitudes

On savait que la Présidence Française du Conseil de l’Union Européenne (PFUE) était attendue, tant par son contenu que par ses ambitions. Bien qu’attendue, en particulier sur le plan du climat, des réserves furent toutefois émises, relatives aux lourdes contraintes qui auraient pu entraver le déroulement de cette Présidence. A l’arrivée, l’action de la France a été saluée, et certains dossiers ont fait l’objet d’accords significatifs, laissant malgré cela dans l’ombre quelques autres sujets. Un bilan mitigé en quelque sorte ?

L'énergie : talon d'Achille de l'Allemagne

La première puissance économique de l’UE – et quatrième mondiale – serait-elle en train de vaciller sous l’effet de la guerre en Ukraine ? Deux indices au moins suggèrent de porter une attention particulière à la trajectoire sur laquelle se trouve l’Allemagne depuis le début de cette guerre. On connaît désormais le degré de dépendance élevé de ce pays aux importations de pétrole et de gaz en provenance de Russie. Cela résulte de choix énergétiques réalisés il y a plusieurs années. Renonçant à la fois au nucléaire et au charbon, Berlin s’en est remis aux approvisionnements russes. L’entrée des troupes russes en Ukraine a conduit l’UE à adopter des vagues de sanctions, dont l’une des plus emblématiques a été l’embargo sur les importations de pétrole russe. En contrepartie, Moscou a rationné les livraisons de gaz en direction de plusieurs Etats membres, allant de la Pologne à la Finlande en passant par l’Allemagne.

Consuler la lettre économique des Chambres d'agriculture de juillet 2022

Publications