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Lettre économique de juillet/août 2020 - La politique agricole et la cécité de l'OCDE

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Au sommaire de la lettre économique : politique agricole et cécité de l'OCDE ; alliances aux achats : la concurrence fait-elle autorité ? ; confinement : le bio a séduit les français ; et qui veut la peau du cuir ?

Edito : La politique agricole et la cécité de l'OCDE

Chaque année, l’OCDE publie son Rapport sur le suivi et l’évaluation des politiques agricoles. Pour l’institution du Château de la Muette, c’est l’occasion de rappeler que, en dépit de la diminution des soutiens aux agriculteurs enclenchée depuis les années 1990, ceux-ci restent encore trop élevés, et nuisent au bon fonctionnement du marché. Un message inlassablement répété, affirmé, qui suggère de s’interroger sur le seuil acceptable de soutiens pour l’OCDE. Jusqu’où faut-il aller pour que cette institution ne fasse plus grief aux nations de soutenir leur agriculture ? Ce Rapport intervient de surcroît à contre-courant d’une situation économique objective qui a conduit à restaurer l’intervention de l’Etat. 

Alliances aux achats : la concurrence fait-elle autorité ?

Les alliances aux achats des acteurs de la Grande distribution ont toujours suscité de vifs débats par rapport aux déséquilibres concurrentiels que ces stratégies pouvaient provoquer. Les pouvoirs publics semblent vouloir davantage contrôler ces opérations de rapprochements, malgré les échecs des précédentes lois qui ont eu des effets parfois inverses à ceux escomptés. 

Confinement : le bio a séduit les français

La crise de la Covid-19 a induit des changements et une adaptation du monde agricole, de la terre jusqu’à l’assiette du consommateur. Les ménages ont dû, en conséquence, adapter et faire évoluer leurs modes de consommation, au profit des produits français et issus de l’agriculture biologique. Nous pouvons maintenant nous poser la question de l’après.

Qui veut la peau du cuir ?

Il y a eu l’horticulture, parfois les fruits et les légumes, sans oublier les produits laitiers, voire les viandes…bref bon nombre de secteurs agricoles qui ont économiquement dévissé du fait du confinement, et, pour être plus précis, de la fermeture de la restauration hors domicile, débouché important pour la volaille, les fromages, la viande bovine et ovine, les légumes, les fruits. S’agissant des fleurs, la fermeture des hôtels a lourdement pesé. Et la reprise s’effectue lentement, certains grands hôtels étant toujours fermés, et ne rouvriront qu’en septembre. Ce panorama doit être complété, en y incrustant la crise du cuir.