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Lettre économique de juin 2020 : un nouveau monde selon Bruxelles

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Au sommaire de cette lettre économique : le meilleur des mondes possibles, les formes de résilience du secteur agroalimentaire française, Revenu universel : une vieille lubie qui prend du sérieux, le monde d'après... c'est comme celui d'hier

Edito - Le meilleur des mondes possibles

Sans être un texte législatif, qui n’aura donc, pour le moment, aucun caractère contraignant, la Commission européenne a publié deux communications importantes, qui dessinent l’avenir de l’Union européenne. L’un dédié à la biodiversité, l’autre à un système alimentaire équitable, sain et respectueux de l’environnement. A la faveur de l’épidémie de Coronavirus qui a secoué une bonne partie de l’Europe, Bruxelles est tentée d’esquisser les contours d’un monde nouveau, dont les signes annonciateurs étaient en gestation depuis déjà plusieurs années. 

Les formes de résilience du secteur agroalimentaire français face au Covid-19

L’évolution de la conjoncture économique en France a démontré que tous les maillons de la chaine de valeur du secteur agroalimentaire étaient les moins affectées par les effets économiques de la crise du covid-19. Cependant, la phase progressive du déconfinement et la reprise de l’activité économique s’accompagneront de différentes stratégies de survie des entreprises du secteur.

Revenu universel : une vieille lubie qui prend du sérieux

Dans le désarroi où la crise de la pandémie du covid-19 a plongé les sociétés contemporaines, toutes sortes de perspectives radicales sont envisagées pour l’avenir puisque le monde d’après ne sera pas le monde d’avant. Une des pistes : le revenu universel qui serait outil de résilience dans un monde devenu instable. Les exploitants agricoles pourraient être les premiers destinataires d’un tel dispositif pour remédier au plus inacceptable des paradoxes : leur activité est vitale pour le monde mais elle ne leur assure que des revenus incertains et rarement à la hauteur du volume de leur travail quotidien. 

Le monde d’après… c’est comme celui d’hier

D’une certaine manière, ce qui va suivre fait lien avec l’éditorial de ce numéro de juin de la Lettre économique. Car en réalité, l’ambition – mondiale – de la Commission n’entrave en rien la marche du monde. Celle-ci est plus que jamais faite de conflits en tout genre, à commencer par ceux concernant le commerce, et dont le point saillant est la rivalité sans fin entre Pékin et Washington, enclenchée en 2018 par l’actuel locataire de la Maison-Blanche, mais largement initiée par ses prédécesseurs.
 

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