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Lettre économique de mars 2021 - De la raison d'être de notre système alimentaire

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Au sommaire de cette lettre éco : un édito autour de la raison d'être de notre système alimentaire, capital et patrimoine agricoles : une question de genre, la libéralisation du secteur agricole : projet maudit par les paysans indiens, crise sanitaire et réhabilitation d’une idée oubliée : la planification.

Edito

La raison d’être des entreprises est un sujet qui a pris de l’ampleur depuis la promulgation de la loi PACTE en 2019. Un axe structurant des entreprises qui d’une part, s’est retrouvé rapidement confronté aux exigences du capital, et qui d’autre part apparaît bien trop limité dans son périmètre pour entamer une véritable transformation économique et sociétale. Agriculteurs, mais aussi consommateurs, ne devraient-ils pas eux aussi se donner un statut à "missions" pour embarquer les entreprises, et l’ensemble du système alimentaire, dans cette grande transformation ?

Capital et patrimoine agricoles : une question de genre

Toute activité sociale est genrée, telle est l’hypothèse des études du genre (gender studies). Pour l’agriculture française, la faible présence des femmes dans l’activité est bien connue. Réduire cet état de fait est l’objet d’actions de nombreuses Chambres d’agriculture sur le territoire. Quelques semaines après la Journée Internationale des droits des femmes, nous nous proposons d’examiner la question du genre dans l’économie agricole, singulièrement dans le domaine du capital et du patrimoine agricoles.

La libéralisation du secteur agricole : projet maudit par les paysans indiens

Le gouvernement de Narendra Modi a présenté en septembre 2020 un paquet législatif visant à réformer le secteur agricole indien. Objectif : accélérer sa libéralisation. Depuis, des centaines de milliers d’agriculteurs venant des États du Punjab, de l’Uttar Pradesh, de l’Haryana, manifestent dans les rues de New Delhi pour demander le retrait des trois lois. Pour l’heure, le gouvernement a décidé de suspendre l’application de ces textes pour une période de 18 mois. 

Crise sanitaire et réhabilitation d’une idée oubliée : la planification

Le premier confinement de la population française en mars 2020 a eu comme effet collatéral et immédiat d’étaler le degré de dépendance du pays dans certains produits qualifiés de stratégiques. Masques, produits pharmaceutiques, jusqu’aux effectifs de personnel de santé, à quoi s’est ajoutée récemment l’insuffisante disponibilité des vaccins. On aura aussi noté que l’industrie de la téléphonie, de l’automobile, faisait face à une rupture d’approvisionnement en puces électroniques. L’agriculture et l’alimentation n’ont pas échappé à cet amer constat d’une France plongée dans une incertitude radicale quant à son aptitude à répondre à la demande.

Consultez la lettre économique des Chambres d'agriculture de mars 2021

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