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Lettre économique du mois d'avril 2017 "Brésil : la crise de trop ?"

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Cette lettre économique aborde les thèmes suivants : la crise économique au Brésil, l'émergence des firmes multinationales laitières chinoises et leurs stratégies d'investissement, les difficultés financières des chefs d'exploitations, la consommation et la production mondiale de vin.

Brésil : la crise de trop ?

Pays émergent le plus prometteur il y a encore quelques années, le Brésil souffre aujourd’hui d’une crise économique, sur laquelle s’est greffée une crise politique d’une ampleur rarement vue dans l’histoire du pays. A ces deux crises, s’ajoute désormais un scandale sanitaire, avec la mise au jour d’un réseau de viande avariée. Est-ce la crise de trop, comme le signe annonciateur qu’un pays émergent est englué dans une impasse préjudiciable à ses ambitions internationales ?

Nouvelle secousse sur la poudre de lait

L’émergence des multinationales laitières chinoises et leurs stratégies d’investissement

Malgré le ralentissement des importations chinoises de produits laitiers entre 2015 et 2016, et la réorientation des stratégies des multinationales laitières, la Chine reste un acteur essentiel de la dynamique laitière mondiale. Ceci se traduit depuis quelques années par l’émergence de firmes multinationales laitières chinoises qui viennent côtoyer les firmes occidentales traditionnellement connues. Mais la montée en puissance de ces nouveaux grands groupes révèle des stratégies de croissance et d’internationalisation relativement différentes.

Difficultés financières fréquentes chez les jeunes chefs d’exploitations

L’accès libre aux données individuelles (mais « anonymisées ») des comptabilités des exploitations de l’échantillon du RICA permet des évaluations rapides de questionnements récurrents sur l’économie agricole. Dans ce cours texte, on se propose de voir si les jeunes sont plus souvent en situation financière difficile que leurs aînés (la réponse est oui).

Du vin, du vin, du vin…

Qui produit, qui consomme du vin dans le monde ? Les mutations en cours des pratiques alimentaires touchentelles de la même façon ce nectar tiré de la vigne ? A en juger par la dernière note de conjoncture publiée par l’OIV, on peut le penser. Après avoir connu une belle progression entre 2000 et 2007, la consommation mondiale de vins semble manifestement marquer un palier. Passant de 226 millions d’hectolitres à plus de 250 en 2007, elle est retombée à 242 millions en 2016 (chiffre encore provisoire), estimation illustrant une certaine stagnation. Si le point d’inflexion se situe au détour des années 2007 -2008, c’est qu’il traduit l’impact de la crise économique et financière sur le comportement d’achat des consommateurs du monde.