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Lettre économique du mois de février 2017 : Il était une fois… Maastricht

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Cette lettre économique aborde les thèmes suivants :

Le Traité de Maastricht, la compétitivité pour les produits agricoles et agroalimentaires français, des exploitations agricoles, l’excédent commercial agroalimentaire.

Il était une fois… Maastricht

C’est le 7 février 1992 que fut signé le controversé Traité de Maastricht, qui institua l’Union monétaire. Un quart de siècle après, le bilan apparaît a minima mitigé, au pire désastreux, à en juger par l’écart saisissant entre les ambitions du Traité et la réalité d’une zone euro engluée dans une stagnation économique et qui a manqué sa mission de faire converger les économies membres.

L’or noir reprend des couleurs

Quelle compétitivité pour les produits agricoles et agroalimentaires français ?

Les produits agricoles et agroalimentaires français sont régulièrement vantés pour être l’une des grandes forces de l’économie française, mais il est souvent reproché que leur compétitivité est grevée par des coûts trop importants, et qu’elle est insuffisante pour récupérer des parts de marchés captées par la concurrence. Toutefois, réduire à la compétitivité à ces seules dimensions est inconcevable. Nous verrons donc que cette notion de compétitivité n’est pas un concept très évident à appréhender du fait de son caractère multidimensionnel, et que la France a des atouts à faire valoir.

 

Performance, vulnérabilité et résilience des exploitations agricoles, une problématique d’actualité des deux côtés de l’Atlantique

Aux États-Unis, la démographie des exploitations ne connaît pas l’érosion dramatique qu’on observe en France (et en Europe) mais un fait majeur apparaît : l’effacement des exploitations de taille intermédiaire (à l’échelle américaine). Au regard de ces évolutions, les statisticiens de l’USDA s’interrogent sur les facteurs de pérennité de ce type d’exploitation ; une problématique qui fait écho à la question qu’on se pose en France sur la résilience des exploitations agricoles.

Autant en emporte l’excédent commercial agroalimentaire

Le bilan du commerce extérieur agroalimentaire français de l’année 2016 est tombé. La chute est brutale : -33,5% par rapport à 2015. S’établissant à 6,1 milliards d’€, l’excédent décroche de quelque 3 milliards. Il faut remonter à 2009, l’année noire où l’économie mondiale a plongé dans la récession, pour trouver un solde aussi bas. On peut toutefois mentionner que le solde excédentaire 2016, même en repli significatif, reste supérieur à celui de 2009.