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Lettre économique : la dette de l'économie mondiale - Juin 2016

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Cette lettre économique aborde les sujets suivants : la dette de l'économie mondiale, la déstabilisation des pays pétroliers, du ralentissement de la productivité en France et au sein de l’OCDE, l'augmentation du marché des terres agricoles et viticoles en valeur et en surface

 

Dette de l'économie mondiale : le retour

Elle défraya la chronique lors du déclenchement de la crise en août 2007, et surtout en 2008. Elle? La dette. Il en fut beaucoup question ensuite, le point culminant ayant été atteint lors de la crise grecque. Puis quasiment plus rien. En réalité, elle est toujours là, tapie dans l'ombre, et de plus en plus épaisse. Au point de menacer le fragile équilibre de l'économie mondiale dans les prochains mois ou les prochaines années. Car la progression de la dette mondiale a connu depuis la crise financière une ascension vertigineuse.

Déstabilisation des pays pétroliers et malédiction des ressources naturelles

La fin du cycle des matières premières marque un nouveau temps de crise pour les pays dépendants de leurs ressources pétrolières, principalement impactés par la baisse des recettes issues des exportations pétrolières et l’envolée de l’inflation. Il est édifiant de constater à quel point ces pays sont fragiles, dès lors que le cours de l’or noir varie à leur désavantage. La crise que traversent actuellement ces pays (Brésil, Venezuela, Nigéria) n’est pas seulement d’ordre économique, mais aussi politique et institutionnel. Les manifestations des populations locales, exposées en premier lieu du fait des pénuries et de l’explosion du prix des biens de première nécessité (comme l’alimentation), déstabilisent fortement les institutions politiques de pays situés dans des zones géopolitiques stratégiques.

Productivité : le constat d’un essoufflement global dans l’économie française y compris dans l’agriculture

Une étude récente de l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE) pointait l’érosion de la productivité au sein de ses pays membres. Pour la France, ce constat confirme ce qu’on avait déjà observé pour l’agriculture et assombrit encore un peu plus la perspective d’un retour à un régime croissant.

En 2015, le marché des terres agricoles et viticoles a augmenté en surface comme en valeur

La FNSAFER a récemment présenté l’essentiel de l'évolution des marchés fonciers ruraux en 2015