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Lettre économique n° 411 de janvier 2021 - Bonne année… 2050

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Au sommaire de la lettre économique : Bonne année... 2050 ; consommation alimentaire hors domicile en 2021 : la grande transformation ? ; Covid-19 et résilience : quand le monde d’avant n’est plus désirable ; le grand plongeon de la consommation des ménages.

Edito : Bonne année… 2050

Les années se suivent et se ressemblent indique le dicton populaire. Il est en effet plus que probable que 2021 s’inscrive dans le prolongement de 2020, que ce soit sur le plan sanitaire ou sur celui de l’activité économique. Une épidémie qui ne connaît pas de réelle accalmie, qui propage des variantes de virus, obligeant les gouvernements à renouer avec des pratiques de confinement plus ou moins généralisées. Des perspectives économiques certes meilleures qu’en 2020, mais qui, à en juger par les prévisions des institutions économiques internationales, resteront à la fois faibles et surtout incertaines. Alors, partant de ces constats, passons directement à des vœux pour l’année 2050.

Consommation alimentaire hors domicile en 2021 : la grande transformation ?

La crise de la Covid-19 a provoqué un bouleversement considérable dans le secteur de la restauration hors-domicile en 2020 avec la succession d’épisodes de fermetures que subissent les établissements depuis bientôt un an. L’incertitude qui pèse sur la sortie de crise en 2021 (au mieux ?) est aussi l’occasion de se pencher sur la transformation à laquelle ce secteur va être confronté.

Covid-19 et résilience : quand le monde d’avant n’est plus désirable

Evidemment, la question de la résilience restera d’actualité tant que durera la circulation ravageuse du SARS-CoV-2 à travers le monde. L’idée de la résilience, c’est que la crise est porteuse d’avenir, et qu’elle peut être une opportunité de nouveaux développements pour les sociétés et les personnes. Une hypothèse assez paradoxale mais il se trouve qu’en effet, la résilience est partout à l’œuvre autour de nous ; elle se manifeste jusqu’aux pâtes alimentaires dans nos assiettes (et il s’agit de la résilience du capitalisme contemporain).

Le grand plongeon de la consommation des ménages

Elle avait chuté à partir de mars 2020, consécutivement au premier confinement infligé par les autorités sanitaires et gouvernementales. Chuter n’est d’ailleurs pas le verbe idoine, puisqu’en réalité, la baisse de la consommation au cours du second trimestre 2020 ne fut pas moins que vertigineuse avec – 32 %. La consommation de biens agricoles et alimentaires avait quant à elle plutôt bien résisté, du fait qu’il s’agit de biens essentiels. La phase de déconfinement enclenchée à partir de la fin du mois de mai a permis de redresser la situation, même si ce redressement demeurait ténu, car la consommation des ménages restait sur une tendance baissière, certes nettement moins prononcée, mais baissière tout de même – 4,4 % en septembre.

Le grand plongeon de la consommation des ménages