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Lettre économique de Juin 2023 - Haro sur le bovin !

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Au sommaire de cette lettre économique des Chambres d'agriculture : intelligence artificielle, changements des comportements alimentaires et transition écologique et filière porcine française.

Haro sur le bovin !

Dans le contexte de la transition écologique, le secteur de l’élevage apparaît de plus en plus exposé à la critique, pour ne pas dire stigmatisé par une partie du corps social. Il est invité à modifier en profondeur ses pratiques. De longues années se sont succédées pour mettre en relief les contributions toujours plus grandes de l’élevage au réchauffement climatique. On assiste ainsi à une rupture à la fois agricole, économique et sociétale. Le point culminant de ce long processus a été récemment atteint avec la publication du Rapport de la Cour des Comptes, dont les diagnostics et les recommandations ont suscité des réactions contrastées dans l’espace public et dans la sphère professionnelle.

Intelligence artificielle : va-ton vers une bulle spéculative sur les marchés de la tech ,

Nous avons déjà parlé dans un numéro précédent de notre Lettre économique (n°434) de l’Intelligence artificielle (IA) quand, en janvier 2023, la société Open AI avait ouvert au grand public quelques-unes des fonctionnalités de son robot conversationnel : ChatGPT. Cet évènement était la manifestation d’une réalité, l’Intelligence artificielle, dont nombre d’entre nous ignoraient sans doute l’état d’avancement et les performances stupéfiantes dont elle est capable. Les marchés financiers avaient pris la mesure, il y a déjà quelques années, du potentiel de développement tout azimut de l’IA ; tous les secteurs de l’activité humaine seront impactés, y compris l’agriculture (et pas seulement l’agriculture de précision). Mais au début de l’année 2023, les marchés des valeurs technologiques se sont vraiment emballés, au risque de la création d’une bulle spéculative.

Les éleveurs bio en panne sèche

Alors que le programme national de nutrition santé (PNNS) recommande de consommer une à deux fois par jour des produits d’origine animale dans le but de respecter les apports nécessaires en protéines ou en fer, des études tendent à montrer les liens existants entre consommation excessive de viande et certains cancers ou maladies cardiovasculaires. D’autre part, l’impact de l’élevage sur les émissions de gaz à effets de serre mais aussi, les inquiétudes liées aux conditions de vie des animaux, ont fait évoluer les attentes des consommateurs et ont encouragé certains d’entre eux à réduire leur consommation de viande. Voire de façon plus drastique, à la supprimer, ou à adopter un mode de vie strict comme le véganisme. 

La viande porcine navigue à vue 

Les producteurs français de viande porcine ont depuis longtemps une perception assez claire du marché sur lequel ils écoulent leurs volumes. Ils savent que ce marché est traditionnellement fluctuant. Depuis 2017, ils ont toutefois connu une période plutôt favorable, puisque le marché a été bien souvent haussier. D’abord par les répercussions de l’épidémie de peste porcine africaine (PPA) en Chine, qui a décimé le cheptel local entre 2018 et 2019. Epidémie de PPA sur laquelle s’est greffé le conflit commercial sino-américain.

Consulter la lettre économique de juin 2023

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