Agriculture biologique
Dernière mise à jour le 24 juillet 2024
Les différentes filières en agriculture biologique subissent actuellement de plein fouet les effets de l’inflation. A cause d’un pouvoir d’achat en baisse, les consommateurs sont amenés à effectuer des arbitrages budgétaires et la consommation de produits bio diminue. C’est l’occasion de rappeler que consommer bio n’est pas seulement bénéfique pour la santé et pour l’environnement mais c’est aussi bon pour le climat.
En agriculture biologique, au moins 70% des aliments consommés par les ruminants doivent être issus de l’exploitation, ou le cas échéant, de la région. Le bilan carbone d’une exploitation en agriculture biologique est ainsi amélioré par une diminution de la part des gaz à effet de serre générés par le transport, la livraison des aliments pour les animaux et aussi par leur transformation.
La recherche d’autonomie fourragère permet d’accroitre la proportion de prairies permanentes et /ou temporaires, qui sont autant de surfaces permettant le stockage du carbone.
Que cela soit en céréales, en fourrage ou en paille, un grand nombre d’éleveurs bio recherchent par ailleurs un approvisionnement local ce qui leur permet de sécuriser leurs approvisionnements en aliments et en litière.
Par ailleurs l’agriculture biologique contribue à la lutte contre le changement climatique :
Il est en effet essentiel pour les exploitations bio d’identifier des leviers visant à optimiser et sécuriser leurs cultures, surtout dans un contexte de changement climatique où les variations interannuelles en termes de températures, de sécheresse et de précipitations sont de plus en plus marquées.
Différents leviers existent pour s’adapter mais aussi atténuer le changement climatique. Pour les déterminer, en éprouver l’efficacité et aider ensuite à leurs mises en place, les Chambres d’agriculture disposent :