Face à ces risques multiples, les politiques publiques proposent une boite à outils d’instruments destinés à limiter les risques et leurs impacts.
Les contrats d’assurance multirisques climatiques (aussi appelée assurance récolte) garantissent les agriculteurs contre les pertes de production causées par un accident climatique. L’Etat prend en charge 70% du coût de la cotisation d’assurance, à condition que le contrat respecte un certain cahier des charges portant notamment sur le seuil de pertes, la franchise et les événements climatiques assurés.
Ce dispositif de solidarité permet aux exploitations agricoles victimes d’aléas climatiques d’ampleur exceptionnelle de bénéficier d’une indemnisation pour pertes de récolte liés à des aléas climatiques. Il est financé par le Fonds national de gestion des risques agricoles, alimenté par des cotisations professionnelles et une contribution de l’Etat. Il intervient en complément de l’assurance récolte.
Ce système collectif, auquel tous les agriculteurs participent, permet de couvrir des pertes économiques découlant d’une maladie animale ou végétale ou d’un incident environnemental. Il est financé par les cotisations des exploitants agricoles et des crédits publics.
Les agriculteurs, par leurs choix stratégiques, peuvent prévenir et gérer les risques pour protéger leur exploitation.
Les Chambres d’agriculture intègrent cette composante pour accompagner les exploitations, à travers des approches globales ou ciblées sur un risque spécifique. En cas de sinistre, elles représentent les intérêts des agriculteurs.