Ces associations ont pour objet :
Les CETEF (Centre d'études techniques et d'expérimentations forestières) rassemblent, quant à eux, de petits groupes de propriétaires forestiers souhaitant expérimenter, réaliser des études de cas, tester l'adaptation d'outils sylvicoles aux conditions locales.
Le rôle principal des Groupements de développement forestier (GDF) est axé sur l'apprentissage, la diffusion de savoir-faire et l'animation territoriale. Le CEDEF est un groupement mixte, à mi-chemin entre CETEF et GDF. Au total, dans la forêt privée française, on recense 146 groupes d'accompagnement forestier.
Un tiers est animé par des Chambres d'agriculture, le reste par des CRPF ou d'autres acteurs de la forêt privée.
La Loi d'avenir pour l'agriculture, l'alimentation et la forêt a créé le Groupement d'intérêt économique et environnemental forestier (GIEEF) afin de faciliter la gestion concertée de la petite et moyenne
propriété forestière privée et de massifier l’offre de bois.
Le GIEEF, sorte d'aboutissement de la structuration en ASA, vise à dynamiser la gestion de la forêt à travers la structuration collective de la gestion durable.
Selon le ministère, ce type de regroupement permettra de massifier l'offre de bois et contribuera naturellement à une meilleure mobilisationdu bois et au développement de l’emploi local dans l’ensemble de la filière. Le décret fixant les modalités de reconnaissance de ces groupements est à paraître.
dans le département du JURA, par l'ADEFOR (association entre CRPF et Chambre d'agriculture)
sont gérés par les ASA
se rassemblent dans les CETEF
recensés dans la forêt française
Sept mesures de soutien du pilier 2 de la PAC sont consacrées spécifiquement au secteur forestier.
Les régions ont le choix de les ouvrir ou non, et d’en faire bénéficier leurs ressortissants forestiers.
Propriétaires forestiers : si la mesure qui vous intéresse est ouverte dans votre région, contactez votre Chambre d'agriculture pour savoir comment en bénéficier !
Je contacte ma ChambreCette mesure finance le soutien aux infrastructures liées au développement, à la modernisation, ou à l’adaptation du secteur agricole et de la foresterie.
Elle comprend entre autres :
Bien que cette mesure soit destinée aux secteurs de l’agriculture et de la foresterie, certaines régions destinent cette mesure au milieu forestier uniquement : Alsace, Auvergne, Basse-Normandie, Bretagne, Ile-de-France, Limousin, Picardie. L’aide prend la forme d’une subvention.
Cette mesure finance les coûts d'installation de boisement et inclue une prime annuelle par hectare destinée à couvrir les pertes de revenus agricoles et les coûts d'entretien, y compris les éventuels nettoyages anticipés et tardifs, pour une période maximale de douze ans.
Dans le cas de terres appartenant à l'État, l'aide peut uniquement être accordée si l'organisme qui gère ces terres est un organisme privé ou une municipalité. L'aide au boisement de terres qui sont la propriété d'autorités publiques ou l'aide accordée pour les arbres à croissance rapide ne couvre que les coûts d'installation.
Cette mesure finance, dans les zones forestières présentant
Cette mesure finance les investissements visant la mise en oeuvre d'engagements dans le domaine de l'environnement en vue de fournir des services écosystémiques et/ou de renforcer le caractère d'utilité publique des forêts ou des surfaces boisées de la zone concernée ou d'améliorer le potentiel d'atténuation des changements climatiques que possèdent les écosystèmes, sans exclure des bénéfices économiques à long terme.
La mesure en question finance par hectare de forêt, les gestionnaires forestiers publics et privés et les organismes de droit privé et public ainsi que leurs associations qui s'engagent, sur la base du volontariat, à exécuter des opérations consistant en un ou plusieurs engagements forestiers, environnementaux et climatiques. Dans le cas de forêts appartenant à l'État, l'aide peut uniquement être accordée si l'organisme qui gère ces forêts est un organisme privé ou une municipalité.
Les Chambres d'agriculture couvrent aujourd'hui toutes les régions de France avec 87 conseillers forestiers.
Elles accompagnement les propriétaires forestiers et les groupes dans leur activité sylvicole au quotidien : études et diagnostics, création d'associations syndicales autorisées pour favoriser la sortie du bois et formations.
Les Chambres d'agriculture accompagnement également à l'organisation de l'offre et à l'aval de la filière :
Les Chambres départementales et régionales d’agriculture ont des missions transversales autour de la forêt, des arbres et du bois :
10% appartenant à l'état 15% aux collectivités
Sources : AGRESTE, Ministère de l’agriculture, Chambre d’agriculture du Jura et de Bourgogne, France Bois Forêt, Forestiers privés de France, ADEME
Prélèvement annuel : 36 millions de m3 = 60% de l'accroissement naturel du stock de bois qui comprend :
La France se situe à la 1ère place des pays européens consommateurs de bois pour l'énergie avec environ 9 millions de tonnes équivalents pétrole (MTEP).
Le bois-énergie représente 47% des énergies renouvelables.
Il est souvent question des performances françaises en matière d'échanges commerciaux agroalimentaires. La filière bois ne connaît pas le même succès, avec un déficit depuis de nombreuses années.
Ce secteur a pourtant son intérêt, dans la mesure où la France est une puissante forestière de premier plan. Les Pouvoirs publics en ont fait une priorité économique en particulier pour la valorisation du bois et des territoires.
Dans le cadre du projet de Mobilisation Collective pour le Développement Rural du Réseau Rural National "Réseau National Forêt et Territoires", cofinancé par le FEADER, le Ministère de l'agriculture et l'ANCT, les deux réseaux des Chambres d'agriculture et des Communes forestières se sont organisés en binômes dans les principales régions forestières de l'hexagone afin d'apporter leurs contributions à l'accompagnement des politiques publiques pour la forêt.
A travers une gestion multifonctionnelle, les forêts françaises sont des espaces dédiés à des usages divers et souvent simultanés (production d'énergie, de produits d'emballage, de papiers, d'ameublement, de matériaux de construction, de molécules - chasse, récréation), et rendent de multiples services (structuration des paysages, approvisionnement des réserves en eau sous-terraine, qualité de l'air, habitats et biodiversité, stockage de carbone, climat) dans les territoires dans lesquelles elles se déploient.
Par ailleurs, les forêts interagissent avec les autres formes d'usages des sols, notamment agricoles, et sont à l'amont de filières économiques qui contribuent au développement de ces territoires.
A travers une démarche partant de territoires particuliers, il s'agit à la fois de tester des outils d'animation pour accompagner l'action des acteurs et de partager leurs retours d'expérience en faveur d'une meilleure prise en compte des enjeux forestiers :
Dans le contexte de construction de la prochaine politique agricole commune, les partenaires du projet mobilisent les données de l'Observatoire du Développement Rural pour porter un regard analytique sur la mobilisation du FEADER en forêt.
Les forêts françaises sont lourdement impactées par les effets du changement climatique. Les images de peuplements en crise sanitaire ou celles…
En savoir plusles Chambres d’agriculture mènent des actions de développement forestier auprès des propriétaires forestiers privés en articulation avec les acteurs…
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