Les machines agricoles sont des outils de production indispensables pour les exploitants agricoles. Investissement économique important à l’acquisition, les charges de mécanisation liées à l’emploi des agroéquipements peuvent représenter jusqu’à plus de 30 % des charges totales de l’exploitation.
De plus, les évolutions technologiques et règlementaires impactent l’usage des machines actuelles et guident le développement des outils de demain.
Le réseau agroéquipement regroupe des conseillers avec plusieurs profils spécialisés au sien des Chambres d’agriculture départementales et régionales (conseillers agroéquipement, conseillers filière, conseillers entreprise…).
Un référent technique agroéquipement est également désigné dans chaque région. Il est le coordinateur local de l’action des Chambres d’agriculture sur le sujet.
La règlementation évolue régulièrement et impacte la conception et l’utilisation des agroéquipements. Plusieurs textes législatifs encadrent leur usage (règlementation machine, code de la route…).
La directive 2006/42/CE, dite « directive machines », assure au niveau européen une harmonisation des règlementations techniques de conception des machines afin d’assurer la santé et la sécurité de leurs utilisateurs et de favoriser leur libre circulation entre les pays.
En 2016, des travaux de révision de la directive ont été initiés. Ils ont conduit à la publication du règlement (UE) 2023/1230 du Parlement européen et du Conseil du 14 juin 2023 sur les machines. Le règlement entrera en vigueur le 20 janvier 2027. Contrairement à la directive machines 2006/42/CE, il ne nécessitera pas de texte de transposition en droit français.
Le point majeur d’évolution concerne la prise en compte des machines autonomes et semi-autonomes et des interactions hommes/machines (points 1.1.6 et 1.3.7). Ceci se traduit par l’évolution des Exigences et Essentielles de Santé et Sécurité (EESS) que ces machines doivent respecter (dispositifs de sécurité collision et d’arrêt d’urgence…)
Depuis le 8 août 2015, toute personne en possession de son permis B peut conduire un véhicule agricole.
En effet, L'article 87 de la loi n° 2012-387 du 22 mars 2012 relative à la simplification du droit et à l'allègement des démarches administratives a été remplacé par l’article 27 de la LOI n° 2015-990 du 6 août 2015 pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques.
Ce nouveau texte modifie l’article L221-2 du code de la route. Aujourd’hui, toute personne titulaire du permis B peut conduire tous les véhicules et appareils agricoles ou forestiers dont la vitesse n'excède pas 40 km/h, ainsi que les véhicules qui peuvent y être assimilés.
Pendant la durée de son activité agricole, un conducteur de tracteur agricole et appareils agricoles ou forestiers peut conduire sans permis à condition que le véhicule qu’il conduit soit attaché à une exploitation agricole ou forestière, à une entreprise de travaux agricoles ou à une coopérative d'utilisation de matériel agricole
Les conseillers du réseau agroéquipement assurent diverses missions d’appui technique et règlementaire auprès des agriculteurs afin de répondre au mieux à leur besoins :
Les conseillers agroéquipement travaillent également en appui technique sur de nombreux dossiers transverses :
Dans le cadre de l’amélioration des compétences des conseillers et en partenariat avec la FNcuma, Chambres d’agriculture France organise la Biennale des conseillers agroéquipement. Tous les deux ans, cet évènement rassemble les conseillers agroéquipement des deux réseaux pour une semaine de formation et d’échanges entre pairs. L’édition 2024 a rassemblé 45 conseillers à Gréoux les bains.