Productions végétales
Dernière mise à jour le 24 juillet 2024
En cette période de fin juillet, les moissons sont quasiment déjà achevées. L’occasion de faire le point sur l’évolution des surfaces qui ont été semées et les premiers retours sur les rendements.
Prévoyance face au risque de sécheresse, mauvaises expériences climatiques des précédentes années, arbitrage en faveur de cultures moins consommatrices d’eau, en 2023 les surfaces de maïs ont fortement baissé par rapport à l’année dernière. La surface ensemencée estimée à 1,3 million d’hectares serait ainsi la plus faible depuis trente ans. La sole consacrée à l’ensemble des céréales, environ 8,9 millions d’hectares, serait en baisse de 1,1 % par rapport à 2022 et de 2,9 % par rapport à la moyenne 2018-2022 (source agreste). Outre le maïs, les céréales de printemps (2,1million d’hectares) diminueraient également fortement de 8,6 %. Les surfaces en céréales d’hiver ont quant à elles légèrement progressé 1,5 % pour s’établir à 6,7 millions d’hectares.
Cet équilibre est compensé par une progression assez significative des surfaces cultivées en oléo-protéagineux. Ainsi les semis de tournesols ont légèrement progressé par rapport à l’année dernière (0,8 %) mais de 24,2 % par rapport à la moyenne 2018-2022. Les surfaces en colza ont quant à elles évolué de plus de 120 000 hectares pour atteindre 1, 3 44 million d’hectares soit + 9,4 %.
Les pluies du mois de juin ont particulièrement été bénéfiques aux cultures. Les épisodes orageux ont certes provoqué par endroits des dégâts mais globalement la récolte 2023 sera, à quelques exceptions près, satisfaisante. Les céréales à paille verraient ainsi leur rendement augmenter de 3,9 % par rapport à l’année dernière.
Selon les dernières statistiques, le nombre d’agriculteurs disposant encore de leur propre moissonneuses batteuses est en nette diminution, d’autres acteurs interviennent sur le terrain comme les CUMA (coopératives d’utilisation de matériel agricole). Celles-ci mettent à disposition de leurs sociétaires le matériel nécessaire à leur exploitation pour une utilisation partagée. Actuellement, il existe 11 262 CUMA en France pour 195 000 adhérents soit un agriculteur sur deux. D’après leurs chiffres de 2021, elles disposent de :
Les agriculteurs peuvent également faire appel à des ETA (entreprises de travaux agricoles). Celles-ci sont au nombre de 14 795 en France et emploient 94 519 salariés permanents ou saisonniers.