Consommation,
Territoire
Dernière mise à jour le 24 juillet 2024
Dans le cadre du Programme alimentaire territorial (PAT) du Haut-Allier, la Chambre d’Agriculture de la Lozère et la Communauté de communes du Haut-Allier, ont développé la structuration de l'approvisionnement en produits locaux et de qualité en restauration collective sur le territoire du Haut-Allier. Ils approvisionnent la restauration collective des cantines scolaires, des hôpitaux et parviennent également à approvisionner les produits destinés à l'aide alimentaire. Cette action a été récompensée lors des victoires des cantines rebelles.
Mettre en relation les agriculteurs avec la restauration collective pour engager une dynamique d'approvisionnement et d'alimentation locale, c'est le b.a.-ba de toute constitution de programme alimentaire territorial. La Chambre d'agriculture de la Lozère a effectué un diagnostic d'approvisionnement local auprès des agriculteurs et initié une démarche de rencontres et de contacts entre ces deux entités pour contribuer à son émergence.
Un conseiller territorial a été mobilisé pour effectuer un diagnostic auprès des agriculteurs et de la restauration collective afin de favoriser l’émergence d’un Programme alimentaire territorial (PAT) sur la Communauté de communes du Haut-Allier rassemblant 10 communes sur le département et 5 600 habitants.
Ce programme alimentaire territorial trouve son origine dans le déploiement initial d’un contrat local de santé, dont l’objectif était de permettre l’accès aux personnes en situation de précarité à une alimentation saine et locale. Les élus de la Communauté de communes ont souhaité ensuite élargir cette dynamique à l’ensemble de la restauration collective.
Les agriculteurs ont ainsi été démarchés par l’envoi d’un mailing puis par une campagne téléphonique directe. Les Chambres d’agriculture des départements limitrophes Haute-Loire et Ardèche ont également été mises à contribution. La restauration collective implantée localement a d’autre part été enquêtée pour connaître à la fois ses attentes et ses marges de manœuvre. Des rencontres ont ensuite été organisées entre les deux parties prenantes pour que leurs échanges puissent aboutir à l’approvisionnement local et de proximité souhaités.
Les établissements de restauration collective approchés présentaient des profils très diversifiés : écoles, collèges, Ehpads, associations pour des personnes de handicap ou à vocation médico-social… avec une quantité de repas à servir aussi très différente de l’un à l’autre de 30 à 1 000 repas par jour.
Afin d’enclencher ce programme la Chambre d’agriculture et la Communauté de commune ont créé quelques animations comme le fait de présenter au moins deux produits locaux dans le même repas une fois par semaine. Cela a permis de formaliser concrètement ou de redynamiser les contacts entretenus précédemment avec les agriculteurs.
Dans un autre volet de ce Programme alimentaire territorial, une session de formation a également été proposée à destination des responsables de la restauration collective sur la réglementation de la loi Egalim, mais également sur les voies et opportunités possibles de diversification auprès des agriculteurs.