Etudes et références économiques
Dernière mise à jour le 19 décembre 2024
Au sommaire de cette lettre économique : politiques agricoles : entre souveraineté alimentaire et transitions écologiques, les stratégies qui redessinent le monde; Vous reprendrez bien un peu de Trump ?; Le coût de l'aliment du bétail : du mieux pour les éleveurs.
Autant l’année 2023 s’était terminée sur un tumulte agricole, lequel n’est d’ailleurs pas totalement terminé, autant 2024 va se clore sur des incertitudes profondes quant à ce que sera 2025. Chacun aura évidemment à l’esprit les probables répercussions de la chute du gouvernement Barnier, laquelle chute entrave une fois de plus le cheminement politique d’un certain nombre de projets, dont la loi agricole tant attendue par les agriculteurs. Elle plonge aussi l’économie nationale dans une phase d’incertitudes aggravée, alors que les défis sont nombreux et complexes à relever. Tour d’horizon des échéances à venir, qu’elles soient hexagonales ou européennes, à quelques encablures d’une année 2025 qui va marquer le début d’un nouveau quart de siècle.
Le soutien à l’agriculture, pierre angulaire des politiques agricoles, incarne les priorités stratégiques et les ambitions de développement des grandes régions du monde. Tandis que des économies émergentes renforcent massivement leurs efforts pour moderniser leur agriculture et garantir leur souveraineté alimentaire, des acteurs historiques tels que l’Union européenne et les États-Unis réorientent leurs politiques sous l’effet des pressions environnementales, économiques et sociales. Cette reconfiguration mondiale du soutien agricole reflète des trajectoires divergentes, mettant en lumière les transformations structurelles des systèmes agricoles et leurs répercussions sur la compétitivité et la résilience des producteurs.
Donald Trump, élu pour un second mandat le 5 novembre dernier, sera intronisé le 20 janvier 2025. Si l’on en sait encore peu sur ses intentions en matière d’agriculture, les points phares de son programme affecteront non seulement l’agriculture américaine, mais aussi celle de l’UE, et en particulier les agriculteurs français.
En 2022, l’alourdissement des coûts de production des agriculteurs avait retenu l’attention. Si cette dynamique avait pu être compensée par une nette progression des prix, 2023 a vu s’installer une baisse durable des prix des moyens de production.
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