Dernière mise à jour le 24 juillet 2024
Si quelques céréales annexes sont parfois utilisées pour réaliser des pâtes (quinoa, millet, etc.) l’essentiel est produit à base de blé dur. Cette production sensible aux aléas climatiques est en diminution en France.
Les surfaces de production en blé dur sont en diminution en France. La principale cause en est la très forte sensibilité de cette céréale aux phénomènes climatiques et notamment au stress hydrique. Selon les données du Ministère de l’agriculture, la surface cultivée dans notre pays atteint en 2023 est de 236 000 hectares, contre 253 000 en 2022. Les rendements constatés ont approché une moyenne de 54,2q/ha pour une production de 1 227 000 tonnes. Près des deux tiers de la production sont destinés à l’exportation.
Quatre grandes zones de productions se distinguent dans notre pays :
La quotation du blé dur a atteint 449,98 €/t moyenne du 1er au 30 septembre 2023.
Si le blé dur est aussi utilisé pour faire de la semoule pour le couscous, il est largement produit et utilisé également pour la confection de pâtes. Selon l’international pasta organisation, dont le siège se situe bien entendu à Rome, plus de 16,9 millions de tonnes de pâtes seraient produites chaque année dans le monde. L'Italie produit plus d'un quart des pâtes mangées dans le monde et exporte 62 % de sa production. On recense aujourd'hui environ 300 types de pâtes différentes à travers le monde.
En France quelques opérateurs majeurs, diversifiés ou spécialistes du secteur assurent plus de 90% de l’approvisionnement. La part restante de la production est dispersée entre des petits fabricants artisanaux, très atomisés.
Les pays les plus grands consommateurs sont :
En 2022 la consommation de pâtes en France atteignait 566 616 tonnes :
La production française de pâtes s'élevait en France à 453 705 tonnes en 2020 :
Sources : LSA, Iri, NielsenQ, Yougov, Kantar