Etudes et références économiques
Dernière mise à jour le 11 décembre 2024
Au sommaire de cette analyses et perspectives : l'alimentation est encore un poste budgétaire important; Que mange-t-on ?; Une alimentation de plus en plus déléguée à d'autres acteurs; Depuis 2022, repli des dépenses alimentaires dans un contexte inflationniste; Un précédent : la crise économique des années 2008 et suivantes; Conclusion.
Premier constat : oui, la part de l’alimentation dans les dépenses des Français a bien reculé au cours des dernières décennies. Ce décrochage n’est pas récent : il s’observe dès les années 1960-1970. Entre-temps, le logement (dont font partie les dépenses de loyer, d’énergie, d’eau) s’est hissé à la première place de nos dépenses de consommation (remplaçant l’alimentation).
La place des produits transformés dans nos dépenses à domicile s’est accrue, en lien avec la diminution du temps passé à préparer les repas.
On observe depuis 2022 une forte baisse des dépenses alimentaires des Français pour la consommation à domicile. En septembre 2024, les dépenses se situent encore 4,6 % sous la moyenne de l’année 2019 et s’installent à un niveau comparable à celui de 2012.
On a déjà pu observer des impacts de crises économiques sur l’insécurité alimentaire en France et dans l’Union européenne, grâce aux Enquêtes européennes sur la qualité de vie, conduites tous les quatre ans environ, depuis 2003 par l’agence européenne Eurofound (agence pour l’amélioration des conditions de vie et de travail). Malheureusement, la dernière enquête remonte à 2016.
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