Dernière mise à jour le 25 octobre 2024
Le 15 août marque la fin de la période réglementaire de non-intervention sur les haies. Ce laps de temp, débutant le 15 mars correspond en effet à la période de reproduction et de nidification des oiseaux. Les agriculteurs recevant des aides dans le cadre des BCAE bonnes conditions agricoles et environnementales pour leur maintien et leur entretien sont particulièrement concernés.
Entretenir les haies et les arbres champêtres peut sembler une contrainte, il est bon de rappeler tous les avantages que celles-ci apportent sur nos territoires :
La gestion durable des haies en agriculture est donc essentielle pour maximiser leurs bénéfices tout en préservant leur santé, leur fonctionnalité et bénéficier d’autres apports, comme la possibilité de les exploiter pour la production de bois plaquette.
De la plantation jusqu’à la taille d’entretien, la haie passe par plusieurs phases de croissance, un plan de gestion et d’intervention raisonné permet de garantir leur durabilité, leur efficacité et de maitriser leur développement.
Cela permet également de bénéficier au mieux de leurs aménités en termes agronomiques, zootechniques, économiques et écologiques. Même si le 15 août marque une date de fin des restrictions, mieux vaut attendre la période où celle-ci se trouve en repos végétatif.
Les tailles trop franches en occasionnant des blessures difficiles à cicatriser peuvent nuire sévèrement à leur santé et leur durabilité en les affaiblissant et en favorisant la prédation d’insectes xylophages. Il s’avère donc nécessaire d’effectuer une taille régulière et modérée.
L’usage d’un matériel adapté est également primordial. L’épareuse et le broyeur sont à éviter car ils causeraient des dommages parfois irréversibles. Il est ainsi conseillé d’utiliser des outils produisant des coupes franches comme le lamier à couteaux et le sécateur hydraulique tous les 2, 3 ans et pour un recalibrage de la haie un lamier à scie (tous les 5 à 30 ans).
Les divers travaux agricoles permettent de côtoyer les haies régulièrement et d’observer leur croissance et leur état. Un suivi régulier permet d’ajuster les pratiques d’entretien et les interventions en fonction des résultats observés et des aménités attendues.
D’après l’article de Thomas Lacroix conseiller agroforesterie et arbres champêtres Chambre d’agriculture des Vosges
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