Dernière mise à jour le 25 octobre 2024
L’artichaut, qui faisait autrefois le plaisir gustatif des grands de ce monde dont Catherine de Médicis et Louis XIV, connait actuellement une baisse de consommation. La France en cultive dans deux bassins de production et doit faire face à la concurrence de pays tier.
Etymologiquement, le nom d’artichaut proviendrait de l’arabe ardi chawke qui veut dire littéralement épine de terres. Leurs marchands auraient introduit cette plante, déjà savamment modifiée botaniquement à partir d’une variété de chardon, en Sicile au gré de certains bouleversements historiques, cette culture remonta progressivement vers la nord de l’Italie. La tradition historique fait remonter le développement de sa consommation en France à Catherine de Médicis qui en étaient friande et serait donc à l’origine de ses premières importations puis cultures. Louis XIV les appréciaient également très fortement.
La consommation en France actuellement et les surfaces cultivées de ces plantations exigeantes et demandant pas mal de main d’œuvre ne cessent cependant de diminuer. Une récente étude montre qu’il reste plus consommé par une tranche d’âge de plus de 60 ans, certains diront que c’est précisément celle qui sait apprécier les bonnes choses, alors que les jeunes générations semblent quelque-peu le dédaigner un peu. De grands contrastes existent également entre pays. Ainsi en Italie sa consommation serait en moyenne de 8 kg par an et par habitants contre 800 grammes en France.
La production mondiale d’artichaut s’élève à 1,6 million de tonnes par an. L’Union Européenne à 27 (UE) contribue à 40% de ce volume, avec une production concentrée dans les pays du bassin méditerranéen. L’Italie (Pouilles, Sicile, Sardaigne) et l’Espagne sont en effet les principaux producteurs mondiaux d’artichaut, derrière l’Égypte (source CTIFL).
En France, les semis d’artichauts s’effectuent en février mars sous serre et d’avril à mai en pleine terres. La récolte se déroule ainsi de fin mai à mi novembre. En 2023, 4097 ha consacrés à cette culture ont été recensés pour une production de 23 331 tonnes. (source agreste)
Le plus gros bassin de production se situe bien entendu au Nord de la Bretagne dans le Finistère et Côte d’Armor mais aussi dans une moindre mesure (un peu plus de 600 hectares) dans le Roussillon qui bénéficie d’une Indication géographique protégée. Une autre est en cours d’instruction en Bretagne.
L’artichaut comporte désormais diverses variétés :
La France importe en moyenne 15 000 tonnes d’artichauts sous diverses formes par an. La pression concurrentielle sur les marchés est forte et influe sur les cours. Alors à vos assiettes, qu’ils soient seulement en fonds ou entier. Il est important de soutenir la filière française. De multiples recettes sont disponibles et il peut agréablement être incorporé dans les salades estivales.
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