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Lettre économique de décembre 2023 - Fin de la Présidence espagnole du conseil de l'UE ... Vraiment ?

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Au sommaire de cette lettre économique des Chambres d'agriculture : Bio et restauration collective, une union laborieuse; Echanges mondiaux de produits agricoles : où en sommes-nous ?; La nuciculture en crise.

La Présidence du Conseil de l’Union Européenne a été assurée, au second semestre, par l’Espagne. Cet Etat membre, qui a rejoint l’UE en 1984, a, bien entendu, affiché ses priorités, au nombre de quatre. Durant sa Présidence, l’Espagne s’est également prononcée pour une finalisation rapide de l’Accord UE-MERCOSUR, mettant à nouveau au jour les clivages au sein de l’UE sur cette question du libre-échange. Que cette Présidence prenne fin, rien de plus normal au regard du fonctionnement de l’UE. En revanche, à se pencher sur les performances de l’Espagne dans le secteur des viandes, on sent bien que sa Présidence est appelée à se prolonger.

Bio et restauration collective, une union laborieuse

En novembre dernier se tenait le Salon des maires, l’occasion pour les acteurs de la filière de relancer le sujet du bio en restauration collective, qui pour l’heure atteint tout juste 7% des achats des restaurateurs selon l’Agence Bio. La consommation hors domicile s’invite de plus en plus dans les habitudes alimentaires des Français. Selon Kantar Worldpanel près d’un quart de leurs dépenses alimentaires est consacrée à la restauration hors domicile (RHD). En 1986 les Français consacraient 11,3% de leur temps quotidien aux courses et à la cuisine, contre seulement 9% en 20101. Cette baisse peut notamment s’expliquer par un meilleur équipement électroménager, mais aussi par des achats et livraisons de plats cuisinés qui se font de plus en plus fréquents.

Echanges mondiaux de produits agricoles : où en sommes-nous ?

Alors que l’OMC indique dans son Rapport 2023, que, prise sous l’angle des échanges internationaux, l’économie mondiale s’est installée sur le chemin de la fragmentation, signifiant par-là que les transactions entre pays s’effectuent de plus en plus en fonction de valeurs partagées, de connivences politiques et économiques, on peut saisir l’opportunité de ce bilan pour observer la situation des échanges de produits agricoles et alimentaires. Car il a souvent été dit que ces produits étaient devenus marginaux dans la masse des flux réalisés chaque année. En réalité, le commerce mondial de biens agricoles et alimentaires se porte bien.

La nuciculture en crise

Evoquer l’agriculture, c’est évidemment accorder une place de choix, d’honneur, aux secteurs comme les céréales, les oléagineux, ou l’élevage, voire la viticulture ou les fruits et les légumes. Selon les années et les aléas d’un climat de plus en plus capricieux, la focale est mise sur telle ou telle culture, tel ou tel production animale. A en oublier presque des secteurs dont on ne parle guère dans les cercles économiques voire même agricoles, ou au-delà. Et pourtant, ces « petites » productions connaissent elles aussi leurs aléas, leurs périodes prospères et leur succession de crises. Tel est le cas de la nuciculture, ou, cela parlera sans doute mieux au lecteur peu familier de l’agriculture dans ses moindres recoins productifs et dans sa terminologie, la noix et ses cerneaux si réputés, pouvant agrémenter nos recettes de cuisine et qui sont recommandés par le corps médical pour ses vertus en matière de santé publique.

 

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