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Lettre économique de Juillet 2024 - Viande porcine qui rit, viande porcine qui pleure

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Au sommaire de cette lettre économique des Chambres d'agriculture : Viande porcine qui rit, viande porcine qui pleure; Le vote des agriculteurs d'hier à aujourd'hui; La demande alimentaire mondiale à l'horizon 2033; Théorie de la mainmise sur les marchés.

Viande porcine qui rit, viande porcine qui pleure

Le secteur de la viande porcine n’échappe pas aux interrogations qui accompagnent désormais les éleveurs dans la représentation qu’ils se font de leur avenir. Entre baisse du cheptel, discrédit jeté sur la consommation de viande, exigences environnementales, et augmentation des prix au kilo depuis près de trois années, les éleveurs de porc expriment parfois leur désarroi. Les ten-sions géoéconomiques font monter d’un cran leur inquiétude. La décision de l’UE de taxer les voi-tures électriques en provenance de Chine expose en effet les éleveurs à des mesures de rétorsion en retour, ce qui pourrait amoindrir leurs exportations vers le marché chinois.

Le vote des agriculteurs d'hier à aujourd'hui

Au lendemain d’une séquence électorale, nous revenons ici sur le comportement des agriculteurs dans l’isoloir sur le long terme. 

La demande alimentaire mondiale à l'horizon 2033

La FAO (Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture) et l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) viennent de publier leur rapport annuel sur les Perspectives agricoles 2024-20331. Cette étude, ayant pour vocation d’orienter et planifier les politiques publiques, projette les possibles tendances évolu-tives des marchés agricoles mondiaux. C’est dans un con-texte de ralentissement de l’inflation liée à la pandémie de Covid-19, d’incertitudes politiques, de tensions géopoli-tiques persistantes, et d’aggravation du réchauffement cli-matique qu’est publié ce rapport.

Théorie de la mainmise sur les marchés

Pendant que l’on s’interroge sur qui occupera le siège de Premier Ministre en France, on en oublierait presque qu’il se passe des choses dans le monde, et qui, à première vue, pourraient être préjudiciables à l’agriculture française. Les approvisionnements en produits agricoles du bassin méditerranéen font partie des mutations en cours. Un aspect encore et toujours indissociable de la guerre en Ukraine, dont on a dit, à plusieurs reprises, à quel point elle était porteuse d’une reconfiguration de l’échiquier agricole mondial, et par voie de conséquence, des flux commerciaux entre les grands exportateurs et les principaux importateurs. En toile de fond, cette réorganisation du commerce mondial de produits agricoles illustre les nouveaux jeux de pouvoir qui s’installent entre les nations.

Consulter la lettre économique de Juillet 2024

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