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Lettre économique d'octobre 2018 - L'équation agricole de Donald Trump

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Au sommaire de la lettre économique : redéfinition de la politique agricole américaine ; l'agriculture, parent pauvre du prix Nobel d'économie ; bilan annuel de l'emploi agricole et l'élevage entre stocks et sécheresse.

Edito : L’équation agricole de Donald Trump

Les Etats-Unis doivent redéfinir leur politique agricole dans quelques semaines. L’incertitude reste toutefois élevée puisque les élections de mi-mandat peuvent retarder l’éclosion de la Loi Agricole sur les cinq prochaines années. Les agriculteurs ont pourtant besoin d’avoir un horizon dégagé, car ils sont depuis quelques mois malmenés par la politique commerciale de leur Président. En multipliant les actions coup de poing envers un certain nombre de pays, Donald Trump fragilise l’agriculture américaine. 

L’agriculture, ce parent pauvre du prix nobel d’économie

Le prochain prix Nobel d’économie 2018, ou plutôt devrait-on dire le lauréat du prix de la Banque de Suède, sera décerné le 14 octobre 2018*. Comme chaque année, peu de surprises sont attendus quant à la discipline récompensée, les travaux sur la microéconomie des marchés ou la finance trustant la plupart des récompenses. Et l’agriculture dans tout ça ? 

694 000 actifs (en équivalent temps plein) dans la production de biens et de services agricoles en France en 2017 

C’est un marronnier, certes, mais c’est un marronnier qui compte… Le Ministère de l’Agriculture vient de publier son bilan annuel de l’emploi agricole comprenant des estimations pour 2017. Avec un total de 694 000 actifs (en équivalent temps plein), l’emploi agricole continue de baisser encore (702 200 actifs en 2016) mais sur long terme, on constate que cette baisse s’est ralentie ; c’est une maigre consolation.

L’élevage entre stocks et sécheresse

L’élevage en France connaîtra-t-il des jours meilleurs ? Lait, viandes, des secteurs qui sont dans le marasme depuis quelques années, si l’on fait exception des embellies engendrées par un surcroît d’exportations de viande porcine vers la Chine, ou de viande bovine en vif vers l’Italie, la Grèce, ou bien la Turquie et l’Iran.